12 Hommes en coleres
50 A1
Février 2015
« Douze hommes en colère »
I- Contexte
Dans ce film, un jeune homme provenant d’un milieu défavorisé, est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Après les chefs d’accusations récapitulés par le juge, le jury composé de douze hommes se retire dans une pièce pour délibérer. Ils se nomment chacun par un numéro qui leur a été communiqué au préalable. Après avoir procédé au vote, le verdict tombe : onze hommes votent « coupable», et un vote « non coupable (n°8) ». Or, la décision doit être prise à l’unanimité. Le Numéro 8, qui a voté non coupable doit justifier sa position, et prétend que compte tenu de la peine encourue à l’issue du procès et de son intime conviction, que l’accusé mérite quelques heures de discussion et d’échanges. S’en suit, des tentatives pour rallier à sa cause chaque juré un par un. Dès l’examen de l’arme du crime, le doute commence à s’installer chez les autres jurés.
A l’issue d’un second vote au scrutin secret, l’un des jurés, un vieil homme, se rallie au N°8, ce qui va provoquer la colère des autres. Les arguments présentés par les témoins oculaires sont examinés. Le jury n°8 évoque l’incohérence de l’un d’entre eux. Le vieil homme qui l’a rejoint propose une analyse psychologique pour expliquer ces incohérences, basée sur son propre état. Le troisième scrutin a lieu et donne l’accusé à six voix contre six, une égalité parfaite. L’un des jurés, confrontés à des problèmes personnels similaires à ceux de l’accusé, prouve involontairement que l’alibi du garçon est plausible.
Après des heures de délibération, d’influence basés sur des préjugés et des clichés, d’étude de témoignages, les jurés se mettent d’accord pour prononcer la non –culpabilité du jeune garçon. Ce verdict, est la résultante de nombreux phénomènes de groupes et d’interactions