EXPOSITION : 14-18 LYON SUR TOUS LES FRONTS
Thématique retenue : La vie des poilus au front
Après une rapide guerre de mouvement, la guerre entre 1915 et 1917 est une guerre de tranchées (700 km). Otto Dix racontera à travers ses peintures l'horreur des conditions de vie au front.
Les tranchées, la boue, le gaz, les assauts, la mort des proches et leur putréfaction.
Sur le front, dans les tranchées, les conditions de vie des soldats sont éprouvantes.
Ils vivent dans la boue et dans le sang. Les combats sont meurtriers.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus ».
Les « poilus » ont pu résister longtemps à l'enfer du front.
Pour conserver le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées parfois fortifiées. La guerre de position favorise l'emploi de nouvelles armes particulièrement meurtrières : la protection des tranchées est peu efficace face aux tirs de l’artillerie, les obus éclatent en blessant les soldats, en faisant s'effondrer les tranchées.
A la fin de la guerre, la France comptabilise 1 300 000 poilus tués et 3 millions de blessés. !
Dessin non identifié

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Derrière cette ligne s'étendent les stocks de matériels, les dépôts de munitions, de vivres, les quartiers de l'état-major et les hôpitaux de campagne, sur plusieurs kilomètres. Pour les motiver et maintenir la discipline, les gradés ne laissent jamais les troupes inactives. Le poilu accomplit les corvées de rigueur comme le ravitaillement et la préparation des repas avec la corvée d’épluchage des légumes.
La nourriture était souvent la même (notamment de la soupe car facile à transporter et à faire en grande quantité) et peu nourrissante.

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Corvée de pluche, soldats français et prisonniers allemands.
Les soldats allemands portaient un uniforme gris.
Contrairement aux Allemands, les Français portaient le képi bleu et rouge et le pantalon garance, avant d'adopter la tenue bleu horizon.
Le nombre des blessés est si