Pour la comparaison entre 1984 et les régimes totalitaires la relation est plus flagrante et même évidente, en effet Orwell s’inspire directement des ces régimes pour écrire son livre. Il faut préciser qu’ici on va surtout parler des régimes très totalitaires c’est à dire : le régime nazi, Stalinien ou même Nord-Coréen. Et comme si ces régimes n’étaient pas assez extrêmes Orwell les intensifie pour qu’ils deviennent abominable, de plus la force de ce livre, la vision effrayante, vient aussi du fait qu’Orwell s’inspire dans NOTRE passé proche (qui l’était encore plus lors de la publication) et que l’histoire ce passe dans Londres en effet le lieu est bien déterminé, contrairement à l’île d’Utopie où l’on sait vaguement qu’elle est près de l’Amérique. Dans le même ordre d’idée en Utopie la capitale s’appelle Amaurote qui en grec veut dire « ville sans population », le fleuve Anhydre « sans eau » etc. More garde le mystère entre la fiction et la réalité tandis qu’Orwell dit clairement « attention ce que je dis n’est pas de la fiction c’est tout à fais réalisable ! ».
Bon revenons aux régimes totalitaires.
Premièrement, le livre commence par une description de la ville de Londres, qui petit à petit tombe en ruine, les maisons victoriennes sont délabrées et à moitié détruites. Il y a aussi les « blocs », immeubles en béton qu’on trouve partout dans ce Londres, ce genre de blocs on les trouve aussi en France, dans les banlieues vous me direz, mais il faut reconnaître qu’il sont devenus partie intégrante du paysage des villes de Russie ou des anciennes démocraties populaires.
Le livre décrit aussi les ministères du parti de Big Brother, ce sont de grandes pyramides de béton de plus de 300 mètres de haut, eh bien il s’agit sûrement d’une coïncidence mais on peut la noter, il existe en Corée du Nord, une pyramide, de béton, et de 300 mètres de haut, construite par le parti nord-coréen pour célébrer la puissance du système.
Enfin dernier point architectural, on