Une plume sur la balance de l’oralité
Une plume sur la balance de l’oralité

Astrid de HONTHEIM, Chargée de cours à l’Université de MonsHainaut, Collaboratrice scientifique à l’ULB (CIERL, Centre
Astrid de HONTHEIM, deFellow cours à(University l’Universitéofde Monsd’anthropologie culturelle)Chargée et BAEF
California
Hainaut, Collaboratrice in scientifique à l’ULB (CIERL,
Centre
San Diego) d’anthropologie culturelle) et BAEF Fellow (University of California in San Diego)

Chez les Asmat de Papouasie occidentale, l’écriture est arrivée avec les missionnaires, à la fin des années 1950. De patientes tentatives de détourner cette population sesAsmat habitudes de vie forestière pour luil’écriture faire adopter un mode de vie
Chezdeles
de Papouasie occidentale, est arrivée avec les sédentaire, ponctué d’activités scolaires et religieuses, ont abouti à une missionnaires, à la fin des années 1950. De patientes tentatives de détourner cette fréquentation épisodique l’école, directement fonction présence population de ses habitudes de de vie forestière pour lui faire adopterdeun la mode de vie
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.
Après
cinquante ans d’utilisation de structurante et autoritaire des missionnaires sédentaire, ponctué d’activités scolaires et religieuses, ont abouti à une ce moyen de communication, mots écrits ont fini par acquérirdeun la sensprésence parfois fréquentation épisodique de lesl’école, directement fonction
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inattendu. structurante et autoritaire des missionnaires . Après cinquante ans d’utilisation de ce moyen de communication, les mots écrits ont fini par acquérir un sens parfois inattendu. 1

Astrid de Hontheim, « De l’école sans bancs à l’école sans élèves : les surprises de l’enseignement missionnaire chez les Asmat », dans Soigner, éduquer, bâtir : un siècle de missions en Asie et Océanie 1860-1960, Françoise Douaire-Marsaudon éd., Paris,
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Astrid de 2008,
Hontheim,
« De l’école sans bancs à l’école sans élèves : les surprises de
Autrement,
p. 180-203.
l’enseignement