Ab la dolchor del temps novèl
X Ab la dolchor del temps novel
Grâce à la douceur du printemps, les bois se couvrent de feuilles, les oiseaux chantent, et chacun en son langage fait entendre les strophes d'un chant nouveau. Il est donc juste que chacun se procure ce plaisir que l'homme désire le plus ardemment.
Ab la dolchor del temps novel (Au douleur du temps nouveau)
Foillo li bosc, e li aucel (Fleurissent les forêts, et les oiseaux)
Chanton chascus en lor lati (Chantent, chacun (chante) en son latin (patois))
Segon lo vers del novel chan; (Suivit le vers d'un nouveau chant ;)
Adonc esta ben c'om s'aisi (Il est donc bon que l’homme se met à l’aise)
D'acho don hom a plus talan. (Du prostré que le digne homme ait plus ardemment.)
Grâce au printemps la douceur d'eau
Couvre les bois et les oiseaux
Chantent sur les feuilles en leur latin
Ils suivent les vers du nouveau chant;
Qu'on se procure de leur destin
Que l'homme ait le plus du talent.
L'individu de Guillaume IX compare le nouveau temps de la nouvelle poésie et le printemps, alors que sa nature fait fleurir les forêts de nouveau. Guillaume IX fait l'allégorie comparée comme aucun autre par avant. Il désigne les parallèles entre les oiseaux du printemps et les nouveaux peuples. Comme les oiseaux, chaque peuple commence à introduire, dans la vie, sa propre langue et à suivre le vers d'un nouveau chant. Cette innovation détermine la poésie de Guillaume IX. Le poète chanteur, l'homme individu, se met à l’aise prostrée que la dignité de son don poétique avait bien plus son ardemment. C’est la raison pour laquele cette dignité continue à vivre dans ce monde opposé à la poésie.
De là où est toute ma joie je ne vois venir ni messager, ni lettre scellée; aussi mon coteur ni ne s'endort (dans la quiétude) ni ne rit (de joie); et je n'ose faire un pas avant jusqu'à ce que je sache sûrement, au sujet de la paix, si elle est telle que je la voudrais.
De lai