Adr Publique Et Adr Priv E
Aux débuts d’Internet, l’espace d’adressage IP, 4 milliards d’adresses tout de même, devait certainement sembler infini.
Mais le nombre de machines connectées, en évolution exponentielle, a rapidement fait de cet espace un espace confiné ! En l’état, l’avenir d’Internet devenait incertain. L’histoire se répète puisqu’une pareille mésaventure s’était déjà produite avec l’espace de mémoire adressable du PC historique, 1 mégaoctet, gigantesque à sa création, puis rapidement devenu un goulet d’étranglement pour des machines toujours plus performantes avec des applications toujours plus exigeantes.
Pour contourner cette difficulté, l’une des grandes idées a été de se dire pourquoi faudraitil que toutes les machines d’un réseau d’entreprise puissent se connecter directement à l’Internet ? Pourquoi ne pas soustraiter cette tâche à une machine spécialisée ? La figure suivante tente d’illustrer le principe :
Dans cet exemple, deux entreprises, les Ets Blanchard et les Ets Barfleur utilisent ce même principe qui consiste à confier l’accès Internet à une machine spécialisée, appelée Serveur mandataire (plus connu sous le nom de serveur
Proxy).
Imaginons PC1 qui fait une requête sur le serveur Web X. Le serveur mandataire P1 intercepte la requête puis la rejoue sur Internet comme si elle émanait de lui. Le serveur Web X répond au serveur P1 qui réengendre cette réponse vers
PC1.
Il devient possible de classer les adresses IP en deux catégories :
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les adresses qui appartiennent à l’espace d’adressage de l’Internet, appelons les « adresses publiques », chaque adresse doit être unique dans cet espace ; les adresses qui appartiennent à l’espace d’adressage du réseau privé de l’entreprise, appelons les « adresses privées », chaque adresse doit être unique dans l’espace du réseau privé.
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