Air liquide
Evenement impliquant Air Liquide au développement durable :
Air Liquide participe à un premier projet d’oxy-combustion sur une centrale charbon de 100 MW au pays d’Oz lors du signataire du protocole de Tokyo où l’Australie développe une législation national pour réduire ses émissions de CO2.
Méthode employées par Air Liquide : L’oxy-combustion. Une solution applicable aux émissions de CO2 issues des activités industrielles lourdes, comme les centrales électriques au charbon, les hauts fourneaux ou les cimenteries. « Quand on utilise de l'oxygène à la place de l'air pour la combustion de charbon ou d'autres combustibles, les émissions contiennent un C02 relativement pur et qui peut être stocké », explique Emmanuel Julien, directeur de l'ingénierie. Voire être utilisé directement, par exemple pour la récupération assistée du pétrole. Ici, le groupe mettra au point une unité de séparation des gaz de l'air d'une capacité de production de 660 tonnes d'oxygène par jour et une unité de purification cryogénique du CO2. « Dans les fumées on a un C02 relativement pur, des poussières, encore un peu d'oxygène sous forme de vapeur d'eau. On capte le C02 par adsorption puis par distillation cryogénique », détaille M. Julien, le C02 étant alors liquéfié. Un procédé de distillation cryogénique qu'Air Liquide maîtrise depuis un siècle, et qu'il utilise notamment pour séparer l'azote de l'air, rendant l'azote liquide. S'agissant ici de C02 et non d'azote, les procédés sont voisins, mais ont leurs particularités, la capture du C02 d'une centrale au charbon se faisant à une échelle beaucoup plus massives.
Air Liquide est le leader mondial des gaz pour l'industrie, la santé et l'environnement. La société produit 7 milliards de m3 d'hydrogène par an, contribuant pour 1,2 milliard d'euros à son chiffre