Airbus
Niveau de menace : 2/3
L’arrivée de nouveaux concurrents est réduite par la présence de barrières à l’entrée. Les règlementations, les investissements, les industries de support sophistiquées, et la patience d'attendre des profits en font parties. Cependant, on ne peut pas complètement exclure cette possibilité. L’industrie aéronautique étant stratégiquement vitale, les autres grandes nations telles que le Japon, la Russie, ou la Chine encouragent une entrée fortement subventionnée de leurs sociétés nationales dans ce marché. Le monopole Airbus/Boeing de l’industrie aéronautique leur permet réduit l’impact de la croissance de ces sociétés. Mais à long termes l’augmentation de pays émergents et leurs subventions nationales pourraient créer des problèmes à ces deux géants.
Pouvoir de négociation des clients :
Niveau de menace : 3/3
Les acheteurs, qui ont le choix entre les compagnies aériennes majeures, les sociétés "low cost" et les compagnies de leasing, disposent d’un pouvoir considérable, qui augmente s’il y a une diminution des demandes. Les clients ont donc un choix important de fournisseurs, et leur influence est directement liée à la rentabilité de l’entreprise. De plus le coût de transfert, qui est le prix que doit payer un client pour changer de fournisseur, est nul.
Menace des produits de substitution :
Niveau de menace : 1/3
Les progrès dans les secteurs ferroviaire et automobile créent logiquement une menace pour l’industrie aéronautique. En effet les vitesses atteintes par le TGV par exemple ne cessent d’augmenter, et il ne suffit que d’une heure et vingt minutes pour effectuer un trajet Montpellier-Paris. Il n’est pas nécessaire d’enregistrer ses bagages longtemps avant le départ et les prix sont très abordables si on prévoit son trajet un minimum à l’avance. L’industrie automobile maintenant; les voitures disposent de technologies les rendant de plus en plus confortable même pour de long trajet (car