alcoolisme
Depuis l’antiquité l’alcool, est connu comme aliment et stimulant. Aussi, il est attesté par l’histoire et jugé par les pharmacologues comme le plus employé des psychotropes. Et bien que les alcools soient plus de 200.000 on entend communément par « l’alcool éthylique » (CH3CH2OH) auquel est attribuée l’action sur l’organisme ; c’est une molécule chimique qui provient de la fermentation des hydrates de carbone (glucides) ou de synthèse, c’est-à-dire recrée artificiellement comme toutes les drogues. L’alcool éthylique est une substance qui touche en priorité le système nerveux et le foie, d’où l’accoutumance et la dégradation de l’individu.
Ainsi, c’est en 1848 que le terme Alcoolisme fut utilisé pour la première fois par le médecin suédois « MAGNUS » « Huss » dans une description clinique et nosographique de l’intoxication par l’alcool éthylique. Alors la question qui se pose c’est pourquoi le recours à l’alcool ? Ce problème est étudie sous plusieurs angles ; de différentes écoles de pensée se sont penchées sur lui et l’ont analysé avec des méthodes diverses. Grosso modo, on retient quatre théories.
Une première qui considère que chez l’individu il viendrait de se créer des conditions dans lesquelles une situation « bio-humorale » déterminerait un besoin indéterminé, que l’alcool annulerait.
Autre théorie dite « du conditionnement », l’alcool alors serait le remède à une situation pénible, à un état anxieux et à l’insécurité.
Aussi, la théorie de la position psycho-généticienne (sorte de psychanalyse et de psychiatrie associées à la sociologie), voit dans l’alcoolique une figure psychologique déterminée dans les premières années de la vie par les défauts des modèles rencontrés à cette époque et que l’on veut, en quelque sorte, imiter, sublimer ou oublier.
En fin, selon d’autres l’alcoolisme serait fortement influencé par l’hérédité.
De plus, il ne faudrait pas négliger d’autres facteurs d’initiation à l’alcool, publicité, imitation, milieu