Americanisation
Au XIXe siècle, les intellectuels français stigmatisaient un prétendu vide culturel aux États-Unis ; au siècle suivant, ils s’insurgent contre l’envahissement culturel en forgeant des néologismes tels que « macdonalisation » ou « cocacolonisation ».
La culture américaine est pourtant le fruit des influences européennes (académie des Beaux-Arts, impressionnisme) puis mondiales. Certains pensent d’ailleurs que ce mélange des cultures permet d’expliquer le succès planétaire des productions culturelles américaines. La culture américaine s’est diffusée grâce à la mondialisation et au libéralisme. Mais elle ne s’impose pas par la force, comme le rappelle le politologue Joseph Nye avec la stratégie du « soft power ». Adrien Lherm reprend cette idée que les Américains profitent de la mondialisation sans l’imposer par la contrainte :
«L’exportation du modèle américain répond moins à un programme impérialiste qu’à la « pure « et simple logique du profit – gourmand, oui, mais pas conquérant au sens militaire et politique. Ce qu’ils s’emploient aujourd’hui à faire, à l’échelle de la planète, c’est moins à imposer un exemple qu’à assurer des débouchés à leur puissant secteur culturel. »
La culture de masse aux États-Unis a un rayonnement très important, mais le pays possède également un nombre important de galeries et de musées d'art (le Metropolitan Museum de New York, par exemple), de bibliothèques (la Bibliothèque du Congrès, la plus grande du monde), etc. La littérature américaine existe, quoi qu’en disent de nombreux intellectuels européens, grâce à des écrivains comme Ernest Hemingway, William Faulkner, Arthur Miller, Eugene O'Neill, Edgar