Analyse de pratique urgences
Introduction à la situation :
J’ai eu l’occasion de tourner dans les différents services des urgences de l’hôpital de Jossigny.
Celles-ci sont composé d’un service de médecine ou long circuit(OAP, risque cardios, altération d’état général, oncologie, tentative de suicide, surveillance neuro, intoxications diverses etc…), d’un service de chirurgie ou circuit court(plaie diverses, fractures), d’une salle de déchoquage(urgences vitales, infarctus, décompensations diverses), d’un box de psychiatrie, d’un ZH, d’une zone d’hospitalisation courte durée et d’un service de pédiatrie.
Durant ma période de stage j’ai constaté que le service pouvait très vite se paralyser si l’équipe médicale venait à rencontrer plusieurs cas sensibles ou/et si les malades n’étaient pas pris en charge rapidement et de manière organisée.
Etant donné la diversité de ces services d’urgences, la diversité des pathologies rencontrées, et le nombre de patients que j’eu à prendre en charge j’ai décidé de baser cette analyse de pratique sur la problématique qui s’est posée très vite à moi durant le stage, en voici mon observation puis mon questionnement.
Observation :
Au cours du stage je remarquai très vite que la plupart des infirmiers avec lesquelles je travaillais en binôme anticipaient la conduite infirmière à tenir en fonction de chaque pathologie/patient avant même que ceux-ci soient vus par les médecins et donc qu’une prescription soit rédigée.
Concrètement cela voulait dire faire une bandelette urinaire à un patient présentant des douleurs abdominales aigues(pour aider au diagnostic de la colique nephretique), un ECG pour des douleurs thoraciques, poser un cathéter au moins obturé pour la plupart des patients en même temps que la réalisation d’un bilan sanguin générique (Un tube d’hémostase de biochimie et d’hématologie) et tout cela sans prescription.
Questionnement : Mon questionnement en tant que futur