La situation autour de laquelle nous développerons notre analyse s’est déroulée un après-midi en service de chirurgie. Alors que le premier tour s’achève, je m’apprête à rejoindre l’infirmière de journée afin d’effectuer la vérification du chariot d’urgence. Cette infirmière en poste de journée réalise cette vérification et est également en charge de la commande de médicament et de matériel.
Elle m’explique tout d’abord que cette vérification s’effectue de façon hebdomadaire et me renseigne ensuite sur le contenu et l’organisation du chariot. Il contient donc deux plateaux d’intubation ainsi que le nécessaire pour assurer la ventilation (obus d’oxygène, masques…), un compartiment réservé au matériel de perfusion (cathéters, garrots, tubulures…) ainsi qu’un espace contenant les solutés. Les deux tiroirs supérieurs du chariot sont réservés aux médicaments d’urgences se présentant sous forme injectable pour la majeure partie d’entre eux. Posé sur le chariot se trouve un Défibrillateur Semi-Automatique (DSA).
Elle m’indique ensuite qu’elle effectue la vérification à l’aide d’un support, une check-list sur laquelle figurent les points de vérification à effectuer. Sur cette liste est indiqué le matériel qui doit figurer sur le chariot, le nom et la quantité des médicaments qui doivent s’y trouver. C’est alors que nous effectuons ensemble la vérification en cochant les items sur la check-list. Nous vérifions le contenu de l’obus d’oxygène, l’état de marche du DSA (consiste à s’assurer que le voyant lumineux clignote) Durant la vérification, chaque pièce voit sa date de péremption relevée, les produits périmés dans les deux mois sont systématiquement jetés.
A l’issue de la vérification, nous refermons le chariot à l’aide d’un scellé, cette action a pour but de garantir l’intégrité du contenu du chariot. Nous remplissons ensuite la fiche de traçabilité de vérification, y sont notés date, heure, nom et signature de l’agent en charge de la vérification.

Qu’est-ce