analyse de situation
Description :
J’ai rencontré cette situation lors de mon premier stage dans un EHPAD.
Mme M, résidente atteinte de la maladie d’Alzheimer est connue pour être une résidente ayant un comportement occasionnellement violent physiquement. Elle est en effet atteinte de la maladie d’Alzheimer. Le motif de son admission est une altération psychique. Son médecin a reconnu une certaine agressivité, de l’anxiété, ainsi qu’un repli sur soi et une altération de la communication verbale.
Ainsi, l’équipe doit faire au quotidien avec cette barrière qu’est la communication et un comportement agressif aléatoire. Et ce, malgré un traitement prescrit par le médecin.
Un matin, nous sommes donc allés dans sa chambre afin d’effectuer sa toilette au lit, Mme M était calme. Le petit déjeuner s’était déroulé sans problème.
Cependant, lors de la toilette, Mme M c’est crispée, son regard c’est durci et elle m’a porté un coup de poing au ventre. Cela sans aucune expression verbale de sa part. Puis elle a essayé de recommencer en grommelant quelque chose qui ressemblait à une protestation.
L’aide-soignante l’a maintenu plus fermement et m’a dit de continuer la toilette. Nous avons donc continué le soin tout en rassurant Mme M en lui parlant doucement et en lui expliquant que nous ne lui voulions que du bien.
Nous avons pu finir la toilette de Mme M, je lui ai changé sa protection et l’ai habillé sans remontrance de sa part.
Questionnement et observations :
Cette situation m’a énormément interrogé. Tout d’abord à savoir quelle était la solution la plus envisageable pour cette résidente ? A savoir la laisser être violente lors des soins et risquer de la maltraitance (mauvais traitement subis par une personne, l’internaute) ? Ou bien essayer de la calmer en risquant par ce biais de fausser son comportement et ne pas la laisser s’exprimer naturellement.
Mme M réside au secteur, il s’agit d’un lieu de vie fermé et sous