Analyse du marché de la mobilité
Les transports constituent d’abord un secteur économique à part entière et donc une partie de la production. En 2009, la valeur ajoutée de la branche transports1 représentait en France 79 milliards d’euros (soit 4,1 % du PIB) et 1,13 million d’emplois (soit 4,4 % de l’emploi total). À cet égard, l’importance de cette branche dans l’activité économique a évolué au cours des cinquante dernières années : en termes d’emplois, les transports représentent une part croissante de l’emploi total (autour de 4,4 % en 2009 contre 3,5 % en 1960) ; en termes de valeur ajoutée (cf. figures page suivante), la part des transports apparaît décroissante sur la période 1960-1995 et croissante à nouveau depuis 1995.
Le développement économique engendre en général une augmentation du volume des transports et des déplacements. Le développement de l’activité conduit à une hausse du volume de transports nécessaire pour acheminer les biens vers les centres de production, de stockage ou de consommation et pour permettre aux personnes de répondre à leurs besoins de mobilité. L’évolution de la valeur ajoutée de la branche transports suit ainsi l’évolution de la richesse nationale.
L’amélioration des transports peut constituer un facteur de développement économique. Le système de transport peut avoir un effet sur l’économie en raison de ses externalités positives. L’amélioration de sa performance (par une meilleure organisation du secteur, une gestion plus efficace des capacités existantes, une tarification mieux adaptée, etc.) abaisse les coûts et les temps de déplacement, accroît l’offre de transport et étend l’effet réseau. Ces développements sont porteurs d’externalités positives pour le reste de l’économie : ils augmentent la taille et l’efficience du marché du travail (meilleure rencontre offre-demande permise par la baisse des coûts de transport), renforcent l’efficience des marchés des biens et services (amélioration des processus de