Dans notre société, nous devons apprendre à vivre avec chaque individu peut importe son statut social ou son origine. Au Québec, on peut dire que nous acceptons allégrement de vivre avec les différentes cultures et les nombreuses personnalités divergentes, car toute personne apporte son importance à la société. Malgré tout, il y a des gens marginaux qui s'excluent de la société, qui sont asociaux et qui ne s'adaptent pas à la vie en communauté. Dans le livre Les Grandes Marées de Jacques Poulin, il est question de l'établissement d'une société qui apprend à vivre avec divers personnages, mais où on y retrouve aussi quelques marginaux. Il est faux de dire que dans ce roman la société de l'île représenté par les personnages est tolérante à l'égard des individus marginaux. On remarque que le groupe de l'île rejète les individus qui n'ont pas un rôle social dans leur société et qu'ils n'acceptent pas les personnes qui ne coopère pas au bien-être du groupe.

Dans le roman Les grandes marées, les personnages de l'île repoussent les autres personnages qui n'ont aucun rôle social dans leur communauté. En effet, les insulaires considèrent que le personnage de Teddy ne sert à rien sur l'île: « -C'est pas le moment de ...Et comme vous n'êtes plus capable de travailler.» Dans cette citation, on observe, qu'étant donné ses incapacités physiques, les autres personnes de l'île ne veulent pas qu'il reste avec eux. Teddy est plutôt une nuisance et ne peut aider les autres à travailler sur l'île. Il n'a plus son utilité sur l'île donc la société n'accepte pas qu'il ne soit pas conforme au moule de la société. En décidant de le faire partir de l'île, le groupe révèle qu'il n'autorise pas la présence de personne marginal qui ne permet pas de former une vrai société. Le personnage de Teddy, n'ayant aucun travail, n'avait aucun rôle spécifique dans leur société ce qui empêchait de contribuer avec le groupe. D'autre part, les personnages du roman n'acceptent pas que Teddy et Marie