André malraux (1901-1976), la condition humaine (1933), incipit.
Il s'agit de l'ouverture du roman. Tchen révolutionnaire chinois, un des perso principaux, chargé d'éliminer un contre révolutionnaire, qui dort dans sa chambre.
(on peut se demander) jusqu'où peut aller l'engagement pour une cause et la responsabilité de l'homme? Ce héros semble marqué par la peur, l'angoisse et la mauvaise conscience qui provoque l'attente et la difficulté à agir, il est pris entre ses contradictions.
I -Un héros marqué par la peur, l'angoisse et la mauvaise conscience:
1°) Situation angoissante: -climat de peur -action pendant la nuit « minuit et demi » -dans le noir « la seule lumière venait du building voisin »
Le héros se retrouve seul face à sa victime, dans sa chambre, une pièce silencieuse, paisible ou tout est immobile, même ce corps presque mort « moins visible qu'une hombre ».
On ne connait rien de la victime appart qu'elle dort insouciante.
Situation dramatique: caractère macabre de la scène: Tchen vient tuer l'occupant pris au piège
Champ lexical de l'agression et de la mort: -verbe frapper, tuer, mourir et assassiner utilisé plusieurs fois dans le passage -termes sacrifice, sacrificateur et les armes de crimes évoqués dans le dernier paragraphe.
Héros est déterminé : « il connaissait sa propre fermeté » ; « il savait qu'il le tuerait » mais il y a ce poids de la mort donc atmosphère angoissante indiquer par 2 métaphores « l'angoisse lui tordait l'estomac » et « cette nuit écrasée d'angoisse ».
2°) Prise de conscience: Tchen semble prisonnier de son acte. Sa désolation s'exprime par les exclamations, et le discours indirect libre nous permet de connaître sa pensée «