anglais
D’après le document 1, le taux d’ions nitrates dans l’eau du village est de 65 mg/L. Ce taux est supérieur à la limite de qualité indiquée dans le même document, qui est de 50 mg/L. Cette eau n’est donc pas potable.
2. Apport d’azote : source de pollution de l’eau
Afin d’obtenir de meilleurs rendements, les agriculteurs doivent apporter des engrais aux plantes qu’ils cultivent. Ces engrais contiennent des nitrates dont un des éléments fertilisant principaux est l’azote. On assimile donc apport de nitrates et apport d’azote.
Le document 2 montre que les engrais peuvent s’infiltrer directement dans le sol ou bien peut ruisseler en surface. En effet, les ions nitrates ne se lient pas au complexe argilo-humique. Ils peuvent donc s’infiltrer avant d’être utilisés par les plantes. Par ailleurs, les nitrates sont très solubles dans l’eau. Aussi, en cas de pluies abondantes, ils seront facilement entrainés. C’est ce qu’on appelle le lessivage. Ils seront alors emmenés en profondeur vers les nappes phréatiques, ou bien ruissèleront vers des eaux de surface, provoquant dans chacun des cas la pollution d’eaux qui pourraient être destinées à la consommation. Par ailleurs, l’eau chargée de nitrates peut être exfiltrée des nappes phréatiques et arriver aussi dans ces eaux de surface.
En cas d’excès d’engrais, ces phénomènes sont aggravés. Ceci peut se produire à tout moment, même après récolte, car comme il est indiqué dans le document 3, il reste des ions nitrates dans le sol après récolte. Et ce, d’autant plus que l’agriculteur a utilisé davantage d’engrais.
3. Commentaire argumenté
La problématique doit être clairement énoncée et respectée :
choix de l’agriculteur d’utiliser 175 kg/ha d’azote (125 kg suffisent)
mise en avant du conflit : augmentation du rendement / pollution de l’eau par les nitrates
ajouter la prise en compte du coût
Éléments scientifiques à utiliser
Doc 2 : Lien épandage/nitrates résiduels/