Antigone
Au moment ou tu lis cette lettre, je devrais déjà être mort. Je suis sur le point d’être guillotiner. Tu as sûrement entendu les raisons de ce crime mais je préfère te l’expliquer par mes mots. Oui j’ai tué le directeur des ateliers de ma prison, mais non je ne suis en aucun cas un meurtrier ni un fou. J’ai juste fait ce qui était en mon devoir. Il m’a privé de la seule chose que j’aimais, mon chère et tendre ami Albin. Je voulais faire comprendre que nous vivons dans une société remplis d’injustices, une société qui ne mérite même pas la peine de s’y intéressée. Je voulais me venger ! Cet homme était cruel, fait d’un cœur de pierre, remplis d’une haine invraisemblable, sans aucuns sentiments à l’égards des prisonnier. Il méritait de mourir, alors à présent il l’est. J’espère ne pas trop t’avoir surpris ou choqué en apprenant cette nouvelle qui te doit être insoutenable mais malheureusement c’est la dur loi de la vie. Ce monde m’écœure, je ne trouve même pas les mots pour le qualifier. Je te supplie de me pardonner de t’avoir laissé seule avec notre enfant mais je voulais que justice soit faite. Je regrette de ne pas avoir été assez présent, de ne pas avoir pris soin de vous, j’aurai dû te prouver mon amour à chaque minutes passées avec toi. Je regrette tant de choses. Tu dois passer à autre chose, tu peux vivre sans moi. Je te supplie d’être forte et d’accepter ma mort. Je ne regrette en aucun cas mes actes, je l’ai fait pour nous, pour le peuple ! Je te souhaite tout le bonheur dont tu es en mesure d’avoir. Aies toujours une pensée pour moi, pour l’homme honnête qui est mort dignement. Sois courageuse, oublie moi.
Adieu ma bien