APP 1 S5
Stéphanie
Analyse de pratique professionnelle
Analyse
J’ai rencontré cette situation lors de mon stage en maison d’accueil spécialisée (MAS).
Mme. D âgée de 65 ans (admise le 9 septembre 2013) est atteinte de psychose chronique avec hallucination (forme de schizophrénie). Elle nécessite, en plus de son traitement médicamenteux quotidien, elle nécessite une injection intramusculaire retard (Haldol décanoas) tous les 28 jours.
Lors de ma prise en charge, je vais, avec l’infirmière, prévenir Mme. D que nous allons effectuer le soin dans sa chambre, et nous lui demandons de nous y attendre le temps que l’on prépare le matériel.
Une fois dans la chambre, Mme. D s’installe sur son lit en décubitus ventral afin de lui faire l’injection dans le quart supéro-externe de la fesse.
Après avoir repérer le site d’injection avec l’infirmière, je désinfecte puis je pique. Je fais mon reflux et j’appuis sur le piston pour injecté le produit. Au bout de quelques secondes, l’infirmière, dans le doute, me dit d’arrêter en m’expliquant que je suis un peu haut dans la fesse. Je prends une autre aiguille, repère, à nouveau avec l’infirmière, le site d’injection mais préfère laisser l’infirmière piquer la patiente car je ne savais plus quel était le bon site d’injection.
Lorsque nous sommes retournés dans le bureau, le doute s’était installé quant au site d’injection et nous avons décidé de regarder une vidéo pour être sûr que l’injection avait été faite au bon endroit.
-Le soin aurait-il pu être préparé davantage ?
-Ne faut-il pas prendre un peu plus de temps afin de mieux préparer le geste et donc le soin ?
-Le confort de la patiente a-t-il été respecté ?
-La patiente s’est-elle sentie rassurée ?
-Avais-je les connaissances suffisantes pour effectuer ce soin ?
-Que serait-il arrivé si j’avais injecté le produit ? Observation, étonnement
Je pensais être au bon endroit, tout comme l’infirmière, jusqu’à ce qu’elle me demande d’arrêter d’injecté. J’aurais pu lui faire plus de