Arm E 1792
Introduction :
L'armée française dispose alors d'environ 120 000 soldats. Pour la renforcer, l'assemblée constituante a organisé un recrutement de volontaires, mais seulement un tiers des 100 000 hommes attendus s'engagent ! Les soldats sont très indisciplinés : ils fréquentent les clubs politiques, votent des pétitions, refusent le maintien des mesures disciplinaires sévères en vigueur dans l'armée royale. Ils refusent souvent d'obéir à des officiers qu'ils jugent contre-révolutionnaires. De nombreuses mutineries se déroulent dans la marine de guerre et dans l'armée de terre.
Une grande partie des officiers a quitté l'armée et les deux tiers ont émigré. Dans l'armée royale d'avant 1789, les officiers étaient surtout des nobles. Ceux-ci refusent la perte des privilèges de leur ordre, l'abolition des droits seigneuriaux de leurs familles, mais aussi la fin de l'exclusivité d'accès aux postes de commandement. Pour les remplacer on fait appel aux anciens sous-officiers de l'armée royale, certes des soldats expérimentés mais qui ont une formation théorique assez limitée. Les jeunes bourgeois qui ont fait leurs premières armes dans la garde nationale sont aussi promus officiers.
C'est donc une armée affaiblie et en partie inexpérimentée qui va devoir affronter l'armée autrichienne à laquelle va se joindre, en juillet, la redoutable armée prussienne
Il y eu 10 armées:
-Armée du Nord, cantonnée dans le Nord, elle est séparée le 1er octobre 1792 pour former
-Armée des Ardennes, cantonnée dans les Ardennes issue de la séparation de l'armée du Nord le 1er octobre 1792.
-Armée du Centre, créée le 14 décembre 1791, cantonnée en Champagne.
-Armée du Rhin elle est séparée le 1er octobre 1792 pour former.
-Armée des Vosges issue de la séparation de l'armée du Rhin le 1er octobre 1792.
-Armée du Midi, créée le 13 avril 1792, sur ordre du Roi, elle est scindée en deux le 1er octobre 1792 et donne naissance à :
-Armée des Pyrénées ;
-Armée des Alpes,