Biologie animale
Les maladies parasitaires de l’Homme
A.- Le paludisme
Flash SWF palu
I. Généralité
Les Protozoaires sont des animaux unicellulaires qui constituent à eux sels tout un monde microbien.
Beaucoup sont libres et habitent l’eau douce, la terre humide ; mais quelques-uns sont parasites et déterminent chez l’Homme.
Le paludisme, est une maladie infectieuse, endémique de Madagascar, caractérisée par des phénomènes fébriles, causée par la présence dans les globules rouges des protozoaires parasites appartenant au genre Plasmodium.
II. Symptôme et évolution du paludisme
Elévation de température jusqu’à 40°C
Maux de tête
Refroidissement accompagné de tremblement
Manque d’appétit
Vomissement et vertige
Douleurs des articulations
Après quelques jours le malade est affaibli, amaigri et anémié.
III. L’agent du paludisme et son cycle de développement
1. L’agent du paludisme
Actuellement, on connaît quatre hématozoaires (haima = sang et zôon = animal) du paludisme dont deux présents à Madagascar :
Plasmodium vivax
Plasmodium falciparum
Le vecteur de paludisme est l’anophèle femelle (schéma 1).

2. Le cycle de développement
Le paludisme évolue chez l’anophèle et chez l’Homme

a. Chez l’homme
L’hématozoaire se nourrit de l’hémoglobine, grossit, puis se divise en un certain nombre de spores, petits corps formant une espèce de rosette à l’intérieur du globule rouge. L’hématie parasitée éclate et libère ces corpuscules qui envahissent immédiatement de nouveaux globules ; une évolution identique va commencer et se poursuivre dans chacun d’eux.
C’est l’éclatement simultané de nombreux globules parasités qui détermine, à intervalles réguliers, les accès de fièvre caractérisant le paludisme.
A un moment donné, quelques hématozoaires prennent une forme arquée et persistent sans se diviser dans leur globule : ce sont les corps croissants.

b. Chez l’anophèle
Les corps en croissant ne peuvent évoluer que dans le tube digestif de l’anophèle