Athènes et ses alliés: la ligue de délos
En 478, réunies à Delos un certain nombre de cité conclu une alliance, une symachie, et conclu un pacte avec Athènes qui assure à celle ci le commandement, c’est la ligue de Délos. Ainsi les rapports entre Athènes et ses alliées vont suivre une organisation imposée par Athènes. Dans cet extrait nous allons tenter d’en comprendre les traits.
Il s’agit d’un extrait de La République des Athéniens, daté vers 430, écrit par le Pseudo-Xénophon (attribué à tort à Xénophon) appelé encore le Vieil Oligarque, en tout cas un homme de parti comme il le dit lui-même. L’œuvre, qui n’est pas sans rappeler le style de Xénophon par ailleurs, mais qui comporte certaines incohérences, se présente sous la forme d’une sorte de pamphlet contre la démocratie athénienne et en faveur du régime oligarchique (celui des meilleurs). La critique y est vigoureuse, le parti pris affirmé. On pense que ce pamphlet est destiné à un aristocrate lacédémonien.
Selon l’auteur, la démocratie, c’est le pouvoir des pauvres et des méchants (sous-entendu par opposition aux riches et meilleurs).On notera que si le démos athénien est pauvre, il exclut donc les hoplites qui doivent financer leur panoplie et leur armement. Mais il a cette originalité que, le principe de la démocratie une fois admis, il démontre combien les défauts qu’il reconnaît à ce régime conviennent parfaitement au peuple athénien et sert ses intérêts. Ainsi se propose-t-il de le démontrer pour les liturgies (charge d'un service public ou parfois religieux dont l'exécution était confiée aux citoyens les plus riches de la cité). dont les riches ont la charge et le peuple en bénéficie en tant que salarié, de même que l’armement et le commandement des vaisseaux tandis que le peuple se réserveraient les fonctions lucratives. Le premier des ignorants peut prendre la parole à l’Assemblée, du moment qu’il va dans le sens du peuple, il l’emportera toujours sur le