Autrui
Introduction 1
I. Le problème de la connaissance 2
A. Le problème du solipsisme 2 1. Le solipsisme 2 2. Autrui ne m’apparaît pas directement (Pascal) 2 3. Inférence et empathie (Descartes) 3 4. Logique des concepts mentaux (Strawson) 3
B. Autrui, médiateur indispensable pour accéder à soi-même 4 1. La conscience de soi requiert la reconnaissance d’autrui (Hegel) 4 2. Autrui me permet de me connaître moi-même (Sartre) 4 3. Autrui est la condition de possibilité de la conscience elle-même (Nietzsche) 5
C. Autrui est la condition de possibilité de toute connaissance 6 1. Autrui structure mon « monde » 6 2. Autrui est la condition de possibilité de la science 6
II. Les rapports concrets aux autres 7
A. La détermination du comportement par autrui 7 1. Autrui comme structure existentielle : l’être-avec (Heidegger) 7 2. Le souci de la distance 7 3. Autrui et le désir 8 4. Le regard d’autrui me constitue 8
B. L’aliénation par autrui 9
III. L’ambivalence du rapport à autrui 10
A. L’homme est un loup pour l’homme (La haine. La discorde. La guerre) 10
B. L’homme est un Dieu pour l’homme (L’amour. La concorde. Le commerce) 11
C. L’ambivalence fondamentale du rapport à autrui (Kant, Freud) 11
IV. Autrui et la morale 12
A. L’être-avec nous place dans la dimension de la moralité (Heidegger) 12
B. Les sentiments moraux sont inspirés par autrui (Hume, Rousseau) 14
C. Autrui est la source des commandements moraux (Kant, Levinas) 15
D. Autrui permet de faire retour sur soi et fonde la conscience morale (Sartre) 15
Conclusion 16
Annexe 17 Résumé des idées essentielles 17 Illustrations 17 Sujets de dissertation 18
Introduction
Nous pensons spontanément que l’individu existe indépendamment des autres. Nous pensons même qu’il est en quelque sorte le principe et le but de la société, et que celle-ci doit assurer la liberté des