baudelaire fleurs mal petits poemes
(Lénine, 1902, Que faire ?)
Perspectives culturelles
Transformation de la France
Charles Baudelaire
Les Fleurs du mal (1861)
Petits poèmes en prose – Le Spleen de Paris (1869) suivi de Honoré de Balzac – Le Chef-d’œuvre inconnu (1831)
Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste de France
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Perspectives culturelles
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Présentation
Il existe en France un gigantesque malentendu sur Charles Baudelaire, un malentendu exprimé par exemple en février 2012 par Marine Le Pen : « Le livre sur ma table de chevet, ce sont les Fleurs du mal de Baudelaire et je ne suis pas une droguée syphilitique. » Telle est la triste image accordée à Charles
Baudelaire par l'idéologie dominante : il ne serait qu'un demi-fou, consommant du haschisch et de l'opium, écrivant des poètes hallucinés dont le sens échappe nécessairement, lui-même ne vivant que dans une grande dépression, une grande détresse.
Une telle vision est, bien entendu, erronée, elle est le fruit d'une reconstruction de la figure de Charles
Baudelaire, sans juste compréhension de son époque, de la culture de son époque, de l'idéologie dominante. En réalité, Charles Baudelaire était particulièrement critique des drogues, sa seule perspective étant la quête esthétique de l'idéal. Il est souvent présenté comme quelqu'un préfigurant le symbolisme, cependant il est surtout une grande figure du romantisme. S'il fallait définir Charles
Baudelaire, alors il faudrait dire : c'est un romantique. Il voit bien que la bourgeoisie qui domine se moque de l'esthétique, même si certains esprits jouent aux mécènes. Alors il cherche dans les marges une certaine vérité, à défaut de la rechercher dans le prolétariat – c'est là qu'il est un romantique et non quelqu'un ayant le même parcours que Karl Marx (né en 1818, Charles Baudelaire étant né en 1821).
Charles Baudelaire explique ainsi que : « Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu'il soit
volontairement,