Baudelaire La Charogne I
> On peut diviser le texte en différentes parties :
- v.1- 4 : adresse à la femme aimée et contexte du souvenir invoqué
- v.5-16 : description de la charogne, méliorative malgré le spectacle répugnant
- v.17-24 : perte d’unité de la charogne par les larves
- v.25-36 : décomposition de la charogne
- v.37-48 : adresse à la femme aimée promise à même mort et même décomposition Cependant, vous pouvez remarquer immédiatement que Baudelaire utilise un topos en le poussant à bout : ce n’est plus une rose déflorée que l’on voit mais une charogne ! Ainsi, le topos est partiellement détourné[1] : le beau même décomposé laisse place au laid, au répugnant, à l’horrible. Ainsi, Baudelaire substitue à la célébration de la beauté éphémère de la rose et de la femme, la célébration du laid, de l’horrible, de ce qui est mort. Ainsi, Baudelaire pose la question du beau dans l’art : l’art doit-il nécessairement célébrer la beauté ? Peut-on célébrer le laid avec une forme belle ? [ On pourra ainsi se demander comment Baudelaire détourne le topos