Baudelaire - la cloche fêlée
La poésie lyrique
Séance 4 : « La cloche fêlée », Charles Baudelaire, 1857.
Présentation du poème
Sur l’auteur
Né le 9 avril 1821 à Paris, de Caroline Archenbaut et de Joseph-François Baudelaire, Charles Baudelaire perd son père dès l’âge de six ans. Sa mère se remarie deux ans après avec le commandant Aupick, et Charles lui en a longtemps voulu.
En 1832, il est mis en pension au Collège royal de Lyon, puis, en 1836, il devient interne au lycée Louis le- Grand à Paris. Après l’obtention de son baccalauréat en 1839, il s’inscrit à la faculté de Droit, mais préfère mener une vie de bohème.
En 1841, il s’embarque sur un paquebot à destination de Calcutta et séjourne sur l’île Bourbon pendant 45 jours, où il compose certains poèmes qui figureront dans Les Fleurs du mal.
Il rentre en France en février 1842 : il continue la rédaction de poèmes tout en traduisant plusieurs nouvelles d’Edgar Poe. Il rédige également des critiques artistiques (Salon de 1845), activité qu’il renouvellera à plusieurs reprises (Salon de 1846, Salon de 1859, Le Peintre de la vie moderne). Il entre en possession de l’héritage paternel, dont il est privé en 1844, car sa famille lui impose une mise sous tutelle. À cette époque, il fréquente plusieurs poètes, dont Gautier et Banville.
Lors des événements de 1848, il fonde un journal révolutionnaire, mais il sort déçu de la « révolution ».
En 1856, paraît sa traduction des Histoires extraordinaires de Poe, et c’est en 1857 que Les Fleurs du mal sont publiées. Au mois d’août de la même année, Baudelaire est condamné pour son ouvrage. Il continue cependant à travailler. Une seconde édition des Fleurs du mal, augmentée, paraît en 1861.
Dans les dernières années de sa vie, il écrit des poèmes en prose sous le titre de Spleen de Paris. Parallèlement, ses ennuis d’argent ne cessent de s’accroître, et sa santé se dégrade, notamment à partir de
1862, à cause des séquelles d’une syphilis