Bergson - la conscience
Dans cet extrait d'un texte de Bergson, l'auteur aborde le thème du rôle de la conscience. Il se demande jusqu'où s'étend la conscience dans nos actions et ce qu'il se passe dans notre cerveau pour qu'une action qui est spontanée par définition, devienne automatique. Il répond que la conscience est tout d'abord essentielle mais que son rôle décline petit à petit. Bergson défend la thèse que la conscience et nos actes sont intimement liés et que celle-ci existe sous différentes formes. Pour justifier sa thèse, il se sert d'un exemple pour argumenter ses propos. Cette thèse peut être interprétée comme une évolution car lorsque le choix est fait, la conscience que l'on en a diminue et disparaît et nous pouvons passer à une autre étape où de nouveaux choix de plus en plus complexes s’offriront à nous.
Dans cet extrait divisé en plusieurs parties, Bergson s'adresse à ses lecteurs. On peut remarquer dès la première phrase que l'auteur s'interroge lui même, mais interroge aussi indirectement ses lecteurs. Dans un premier temps, il se demande ce qu'il arrive lorsque l'une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique. Il commence ensuite à énoncer clairement ses idées dès la phrase suivante, en répondant à cette question que la conscience disparaît quand une action devient automatique. Ensuite, l'auteur illustre ses propos des lignes précédentes grâce à l'exemple de l'apprentissage d'un exercice. Il affirme que la conscience est tout d'abord indispensable à l'apprentissage de celui-ci, puis qu'elle diminue et finit par disparaître lorsque les mouvements deviennent mécaniques et qu'ils n'impliquent plus de décision.
Dans un second temps, il s'interroge cette fois-ci sur les moments où notre conscience est la plus vive. Il répond à cette seconde question par une hypothèse dans laquelle il se demande si notre conscience atteint le plus de vivacité dans les moments de doute où nous hésitons entre plusieurs partis à prendre