Body shop dossier
D’après la fondatrice de The Body Shop, Anita Roddick « Il faut avoir faim d’idées nouvelles, avoir envie de changement, envie que votre conception des choses devienne réalité ». Cette citation, montre à quel point elle à voulu mettre en relation son sens des affaires avec son sens morale. Sa place parmi les « 25 génies des affaires qui ont changé le monde » d’après le livre du journaliste indépendant Rhymer Rigby n’est pas usurpée. En effet, depuis l’ouverture de la première boutique The Body Shop le 26 mars 1976 dans le sud de l’Angleterre la marque n’a eu de cesse de se développer et à connue une expansion qui se traduit par une présence dans près de 65 pays à travers plus de 2 500 boutiques franchisées, et ce, sans aucune communication publicitaire.
The Body Shop est une marque particulière dans le milieu de la cosmétique avec des axes de communication qu’elle défend dans des domaines telle que la protection des animaux, les Droits de l’Hommes et l’Environnement. De plus, la Fondation The Body Shop fondée en 1990 par Anita Roddick est une association caritative qui apporte un soutien à des organisations qui « œuvrent pour faire progresser la situation » dans ces domaines. Cette communication se traduit par cinq valeurs clés qui sont : soutenir le commerce équitable, défendre les Droits de l’Hommes, ne pas tester les produits sur des animaux, encourager l’estime de soi, et protéger la planète. En 2006, l’Oréal rachète The Body Shop pour près de 940 millions d’euros afin de renforcer sa présence dans la distribution de détail et des produits éthiques dans lesquels le groupe n’était pas présent. Ce rachat à fait couler beaucoup d’encre dans le monde de l’écologie car l’Oréal est soupçonné de toujours tester ses produits sur des animaux, ce qui est contraire à l’éthique de The Body Shop ; il y a eu plusieurs appels à boycotte envers la marque de la part d’associations écologiques comme Uncaged ou NatureWatch.
Dans un marché ultra-concurrentiel