Bon questione
Le point de vue interne
Ce récit est envisagé du seul point de vue du narrateur (le « je », le condamné à mort). 1) D’abord, dans le chapitre II, on n’assiste pas à la reconstitution du procès: on n’entend même pas la sentence; le condamné est si troublé qu’il semble à peine l’entendre lui-même. 2) Ensuite, toutes les descriptions des personnages s’effectuent à travers son seul point de vue. 3) De plus, on ne connaît finalement pas grand-chose du geôlier et du « friauche ».C’est normal: le narrateur n’en sait pas grand-chose, donc il ne peut nous le transmettre. 4) Enfin, le point de vue interne convient parfaitement au récit des hallucinations et des cauchemars qui, racontés de « l’intérieur », renforcent encore l’effet sur le lecteur. Les effets produits par la focalisation interne L’œuvre produit sur le lecteur une émotion intense, violente et insoutenable. a) Le lecteur est plus près de la guillotine. b) Il se trouve dans la conscience-même du condamné.
Rappel : ère Pronoms personnels Connaissance des lieux et temps de l'action Caractères des personnages
1
Point de vue interne personne : je, me, mon/ma/mes…
Vocabulaire employé
Très peu d'informations sont données puisque le narrateur connaît le milieu dans lequel il évolue seulement. On ne connaît que les pensées et la psychologie du personnage à travers qui on vit l'action. Vocabulaire très subjectif : abondance du vocabulaire péjoratif/mélioratif, du vocabulaire des sensations (voir, entendre, etc.) et vocabulaire. cognitif (penser, croire, etc.)
Mohammed Bouchriha. Lycée Ibn Sina. Marrakech. E-mail : bouchrihamed@gmail.com Français-Lycée Marrakech http://sites.google.com/site/francaislycee/
Page 1