BONHEUR
I – L'ART D'ÊTRE HEUREUX
1) EPICTETE
« Bonheur et Liberté » : Le bonheur réside dans la maîtrise des désirs et dans la force de la volonté qui se rend indépendante des biens et causes extérieures. La vertu et le bonheur passent par la liberté de l'homme. Le bonheur est une question de point de vue, l'H est libre de voir le bon côté des choses malgré les événements dont il n'est pas dépendant. Son bonheur passe par sa volonté. Il distingue les causes internes (ce qui dépend de moi) et les causes externes (ce qui ne dépend pas de moi). Ce qui dépend de nous (notre pensée et nos désirs) et ce qui ne dépend pas de nous (ce qui est propre à autrui et aux choses matérielles). D'après cette distinction, il oppose la liberté à la servitude : je suis libre dans la mesure où je décide ce qui dépend de moi, mais je suis dépendant dès lors que j'accorde de l'importance à ce qui est décidé par autrui. Si l'on veut être libre et heureux, il nous faut sortir de l'influence des choses qui ne dépendent pas de nous. Il faut se désintéresser des choses matérielles et de ce qui dépend d'autrui. Il faut se recentrer exclusivement sur ce qui touche à sa propre liberté. Le bonheur passe donc par une indépendance vis-à-vis du monde matériel et d'autrui.
2) EPICURE
« Bonheur et Plaisir » : Le bonheur de l'H est conditionné par la satisfaction mesurée des plaisirs. L’H doit orienter sa vie selon un principe de vertu, cad en réalisant des désirs simples et naturels avec prudence et sagesse. La philosophie d'Épicure articule le plaisir à la vertu. L’H heureux est à la fois bon, sage et satisfait.
3) SENEQUE
« Le bonheur dans la sagesse et la vertu » : Il affirme que l'H doit déterminer quel est l'objet du bonheur avant d'engager dans le chemin qui y mène. Le bonheur est défini par l'usage de la raison et du jugement. L'H sage est celui qui s'engage dans un chemin de solitude vers le bonheur. Le bonheur passe par le jugement et la solitude en opposition à Epicure et Aristote.
II – LE