Candide
Au premier chapitre, Candide débute son parcours initiatique, par un fait marquant: il est chassé du château où il a vécu toute son enfance, pour un simple geste innocent où il a montré son amour pour sa cousine Cunégonde.
Au second chapitre, la théorie philosophique de l’optimisme commence à perdre sa valeur : « Cette théorie selon laquelle tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles» ne tient plus, puisque Candide va découvrir que le monde n’est pas le château où il a vécu son paradis perdu. Ici Candide, a dû recevoir quatre mille coups de baguette, car il a osé dire qu’il n’aimait pas le roi des bulgares: " Il eut beau dire que les volontés sont libres, et qu’il ne voulait ni l’un ni l’autre, il fallait faire un choix."
Au troisième chapitre, l’ironie voltairienne s’affiche dès les premières lignes : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. » Comment des armées qui laissent derrière elles des morts, des cadavres, des malheurs sans fin, peuvent être aussi belles et aussi féeriques ? Dans ce chapitre, le monde va mal, l’image de la guerre en est la preuve. Pourtant, Candide répète souvent que « tout cela pouvait être autrement ».
Le récit dans un rythme rapide nous informe sur le voyage de Candide en Hollande : un pays riche où il a espéré trouver le bonheur perdu. Il se trouve sans pain.
L’église est critiquée ici, à travers l’orateur et sa femme qui refusent de donner à manger à Candide : « Croyez-vous que le pape soit l’Antéchrist ? »
Jacques est le seul homme, qui a aidé Candide, ce qui a poussé ce dernier à parler de l’optimisme et de son maître Pangloss malgré la guerre, la prison, les tremblements de terre, les combats sanglants…
Malgré l’injustice des hommes : « Maître Pangloss me l’avait bien dit que tout est au mieux dans ce monde, car je suis infiniment plus touché de votre extrême générosité que la dureté de ce monsieur à manteau noir et de madame