Capital risque au maroc
Cette prise de participation permet de financer leur démarrage, leur croissance, leur transmission, parfois leur redressement et leur survie.
Le métier s’exerce sur quatre segments : le Capital Risque, le Capital Développement, le Capital Transmission / LBO et le Capital Retournement.
Dans la pratique, les entreprises peuvent recourir au capital-investissement, aussi bien en phase de création qu’en pleine activité, pour favoriser leur développement.
En effet, plusieurs modes d’intervention sont possibles en fonction des besoins en financement de l’entreprise concernée :
Le capital-risque intervient en phase de création de l’entreprise. En prime du capital, les investisseurs apportent à l’entreprise leurs expériences à la création d’entreprises et leurs réseaux de connaissances (capital d’amorçage). On y recourt aussi pour les premières phases de développement d’entreprises innovantes ou proposant des technologies à fort potentiel de retour sur investissement.
En ce domaine, les pays francophones ont la particularité d’utiliser le terme « risque » pour qualifier cet investissement alors que les autres pays - notamment, anglo-saxons - préfèrent le terme « opportunité ».
En réalité, il s’agit des deux faces d’une même médaille : on parle de risque puisque la réussite de l’entreprise n’est pas garantie (l’échec est au rendez-vous bien plus souvent que la réussite), et d’opportunité puisqu’il s’agit d’une occasion de faire fructifier son investissement, lorsque l’entreprise rencontre le succès espéré.
Ce tableau récapitule les différentes phases d’intervention du capital risque par rapport au cycle de vie de l’entreprise.
Le capital risque peut intervenir dans la première phase de vie de l’entreprise (tableau dessus) autrement dit dans l’innovation et création