Cas France Télécom

Dirigeant | Thierry Breton | Didier Lombard | Sources | Changement économique : Aléas boursiers + 70 milliards de dettes | Départ volontaire de Thierry Breton et anticipation de la nouvelle ère des télécoms | Objectifs | Centralisation du pouvoir, « court-circuiter la hiérarchie », mise sous pression du personnel, faire des économies | Réduction des membres du comité de direction, innovation vers le Wifi, rebranding sous la « bannière Orange » | Type de changement | Radicale + évolution fondamentale de l’organisation = « Révolution » | Incrémentale + réalignement = « Adaptation » |

Diagnostique du contexte
Dans le cas de Thierry Breton, c’est dans un contexte économique et financier difficile qu’a eu lieu le changement. Suite à des investissements mal pensés et a une mauvaise structure décisionnelle, Michel Bon laisse un France Telecom endetté de 70 milliards d’euros et c’est dans ce cadre qu’à son arrivée, Thierry Breton met en place son plan « Ambition 15+15+15 ». L’objectif premier étant de diminuer la dette la plus importante des entreprises des télécoms mondiales. C’est la flexibilité des employés convaincu de l’intérêt à suivre les choix de la direction qui ont facilité ces changements. A l’inverse, il a été utile d’éliminer les baronnies présentes pour pouvoir appliquer le changement dans les meilleures conditions.
Dans le cas de Didier Lombard, c’est suite au départ de son prédécesseur, Thierry Breton qu’il a repris les rênes de France Télécom. Dans un contexte de transformation du marché des télécoms il a également eu à repenser les domaines d’activité de l’entreprise et notamment prioriser l’innovation. C’est grâce à son expérience et à la qualité de ses équipes qu’il a pu faire face à la concurrence et à ses détracteurs qui ont remis en cause sa crédibilité à plusieurs reprises.
Conduite du changement
Chez France Télécom, les différentes phases ont été marquées par la succession des dirigeants, en effet, Michel