Cercle De Lectur Enigme Du Retour
1-Comment Dany Lafferière vit-il son exil?
- Il se sent coupable d'avoir abandonner sa famille
- il se force à ne pas souffir de la manque de sa culture (ses souvenirs son gelés sous la glace) - il pense à Montréal quand il est à Port-au-Prince, il pense à Port-au-Prince quand il est à
Montréal. Il pense toujours à ce qui manque.
-c'est un lieu, où il pense pouvoir s'échapper des malheurs vécus en Haïti, mais qu'en réalité, il se trouve d'autres malheurs.
-impression: il n'apprécie pas Montréal sur Haïti. Il avait du galèrer pour survivre.
-en s'éloignant de sa famille, il avait peu de passe-temps sauf la lecture.
- tous ses souvenirs gelés en son for intérieur pendant l’exil se dégèlent et deviennent une « petite flaque d’eau dans le lit » (151). Cette transformation en liquide de la matière de sa mémoire implique l’expérience involontaire d’une fusion entre espace, temps et corps.
- séparation espace et temps :son père serait décédée en 1984, bien que dans ce roman, le père meure plus de vingt ans plus tard- solitude: il vit dans l’appartement tout seul, rêve de son pays natal (idéalise son pays natal, manque du a l’exil)
«l'exil du temps est plus douloureuse que celle de l'espace»
a son retour, il se sent comme un etranger, malgré la langue et le physique
2-La seule île que je connaisse c'est le livre. Le livre a toujours été pour moi un radeau sur cette mer qu'est le monde. Et j'ai toujours, disons, j'ai toujours voulu rester sur le radeau malgré la tempête. Ou plutôt c'est un radeau qu'on m'a envoyé, c'est presque une bouée de sauvetage qu'on m'a envoyée, en pleine tempête. J'ai reçu le livre comme une bouée de sauvetage en pleine tempête. Je me souviens de ces nuits noires haïtiennes où certaines fois... Le poète Anthony Phelps disait « il fallait se parler par signes tellement la situation politique était difficile, étrange, ténébreuse », et on se réfugiait, y avait des... on pouvait pas sortir dehors, les tontons