Chapitre 2 : Les réseaux sociaux et le renouvellement de la sociologie économique

On a deux problématiques distinctes mais liées entre les réseaux sociaux et le capital social sachant qu'en termes d'histoire des idées, les travaux sur les réseaux sociaux commencent avec Granovetter dans les années 70 où l'on ne parle pas de capital social.
Il y a des usages proliférant de la notion de réseaux sociaux dans le domaine de la sociologie et des sciences politiques ex de l’étude des réseaux de patron), mais aussi avec le lobbying ou les agendas politiques. On a un usage proliférant du fait qu'on l'utilise dans l'ESS notamment avec le développement local du territoire, un des arguments avancés est le rôle constructeur du capital social de l'ESS, mais aussi en informatique avec les tentatives de webtographie et le social numérique (Facebook).
C'est aussi présent avec la GRH en essayant de cartographier et identifier les membres du conseil d'administration et d'établir des représentations des réseaux sociaux avec les liens existants entre firmes. Ce type de projet consiste à illustrer la manière dont le pouvoir se réparti.
Un autre point que nous dit Granovetter est le fait que chacun d'entre nous connait 500 personnes, on a donc 125 000 configurations possibles, en termes de puissance de calcul, l'étude des réseaux nécessite des programmes performants.

1. Les réseaux selon la New Economic Sociology

1.1. Définition générale des réseaux

Ph. Steiner : « un réseau est un ensemble d'acteurs rattachés par une relation. Une relation est une forme d'interaction sociale qui met les acteurs en contact, et le réseau est un système qui est formé par des liens directs et des liens indirects entre les acteurs ». le réseau est le résultat d’actions individuelles.

On tient donc compte des contacts directs que l'on a et des contacts que nos contacts ont. Cependant, ces contacts peuvent être très fréquent ou pas du tout, ce qui a une influence sur la nature des liens. Ces liens