Charte des valeurs
Le projet de chartes des valeurs québécoises semble être une façon de détourné l’attention de la population des réels problèmes présents dans notre société. Elle contient des absences et des faussetés et ne semble pas avoir un motif solide sur lequel s’appuyer. Le caractère abstrait de la notion de citoyenneté et les conflits dans la réalité sociale et politique de la vie en démocratie est problématique, car le modèle idéal ne correspond pas nécessairement aux faits. Il existe des cas particuliers et il y a des différences entre les individus, donc le cadre implanté et les faits observables sont non égaux. Nous sommes égaux au plan du droit et non dans les faits.
Par exemple, dans la Charte des droits et libertés de la personne : « Toute personne est titulaire des libertés fondamentales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d'opinion, la liberté d'expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d'association. » Cependant, si on en vient à la charte des valeurs québécoises qui empêcherait le port de signes religieux, cela viendrait, en quelque sorte, à l’encontre des droits de la personne concernant son droit à la liberté de religion. Donc, au plan du droit nous avons cette liberté, mais dans les faits, avec ce projet de charte, ce droit serait en quelque sorte bafoué.
Selon Schnapper, le citoyen n’est pas un homme concret, car c’est un statut, un concept général qui représente les caractéristiques communes de ce à quoi on s’attend, de ce qu’on exige de l’individu vivant en société. Le citoyen détient un part de la souveraineté politique, car il est celui qui choisit qui le gouvernera : il constitue la communauté qui élit les gouvernants. De plus, avec la conception abstraite du citoyen il est possible de prendre des exemples de cas particulier et de critiquer le cadre ou bien de se servir du cadre pour critiques les cas