Chronologie : cas de l’Iran et de l’enrichissement en uranium
Le programme nucléaire iranien a été lancé par le Shah d'Iran dans les années 1950 avec l'aide des États-Unis, puis de l'Europe. Après la révolution iranienne en 1979, le programme a été temporairement arrêté. Il fut rapidement remis en route, mais avec l'assistance de la Russie. Le programme actuel met en œuvre plusieurs sites de recherche, une mine d'uranium, un réacteur nucléaire et plusieurs installations de transformation de l'uranium qui incluent une usine d'enrichissement de l'uranium. Depuis les années 1950, le gouvernement iranien assure que le seul but du programme est de développer la capacité de produire de l'énergie nucléaire afin de générer de l'électricité. Depuis septembre 2011, grâce à la mise en service de la centrale nucléaire de Bouchehr‎, l'énergie nucléaire contribue à la production d'électricité iranienne. Néanmoins au regard des quantités d’uranium qui sont utilisées par l’Iran une controverse a émergé qui revient à dire que l’Iran tente par son enrichissement en uranium de fabriquer une arme nucléaire. A tort ou à raison cette controverse s’intensifie d’années en années.

Juillet 1968 : L’Iran signe le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) qui devient effectif le 5 mars 1970. Dans la région, le Pakistan, Israël et l’Inde n’ont pas paraphé le texte qui impose à ses signataires des restrictions en matière de recherches dans le domaine de l’armement nucléaire.

Eté 2002 : Découverte, confirmée en 2003 par l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), d'éléments d'un programme nucléaire dit clandestin. La découverte suscite une très forte préoccupation de la communauté internationale.

Octobre 2003 : Visite à Téhéran des trois ministres des Affaires étrangères français, britannique et allemand. L'Iran s'engage à coopérer pleinement avec l'AIEA, à signer et mettre en œœuvre le protocole additionnel, et à suspendre l'enrichissement et le retraitement. Il