Civilisation urbaine ou barbarie
Depuis 2009,il participe avec son agence à la consultation sur le Grand Paris intitulée « Le Grand Pari(s) de l’agglomération parisienne ». Il y défend notamment l’implantation de hauts lieux symboliques de la République et de la culture pour redonner de l’intensité et de la beauté à la « banlieue ». la production de l’atelier est constituée essentiellement d’habitat autour de deux concepts principaux, le remodelage de grands ensembles emblématiques de l’architecture rationaliste des années 50 et 60 ainsi qu’un concept de maisons superposées qui permet une appropriation individuelle de chaque logement dans un habitat collectif.
La ville a toujours été un lieu de civilisation, un espace de liberté et de rencontre. Avec le capitalisme qui déporte du centre à la périphérie, l'inégalité urbaine se fait de plus en plus nette, glissade vers la marginalisation et la déshérence civique. La ville fait craindre la barbarie. Pour qu'il y ait civilisation urbaine, il faut repenser l'architecture moderne.
Roland Castro parle ici de « situation d'enclavement », de lieux au « caractère monofonctionnel où s'est accumulé l'exclusion ». Il semble tout d'abord indispensable de développer ces notions afin de bien comprendre le contexte dans lequel nous nous trouvons.
La ville est un lieu d'échanges et de rencontres, elle doit être agréable à vivre, quant au logement il est un facteur de socialisation des individus.
C'est en 1958, suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale que l'état