Colonel chabert
On retrouve ici, l’œuvre de Victor Hugo « Le Colonel Chabert «, œuvre du XIXème siècle, qui a pour sujet, le retour du Colonel Chabert alors qu’il était donné comme mort à la bataille d’Eylau.
Dans cet extrait, on nous met en scène la rencontre du Colonel Chabert et sa femme (retrouvaille).
Qu’est – ce qui empêche le lecteur de s’abandonner aux vives émotions exprimés dans ce passage ?
Pour répondre à cette question nous allons commencer en premier ressort à mettre en avant les émotions lyriques, avec les différents sentiments exprimés, puis en seconde partie montrer les obstacles à l’expression des émotions.
I. EMOTIONS
A) Joie
On observe un important champ lexical de l’éveil des sens « tresaille », « transmet », »pressa «, en effet l’échange des deux personnages s’effectue principalement à travers le regard, le touché (très fort). La parole est ici presque absente, seul le mot « Monsieur » apparait plusieurs fois. Victor Hugo met l’accent sur les retrouvailles timides, le colonel Chabert semble très perturbé, il est guidé par sa femme qui, elle paraît plus à l’aise « Venez, monsieur » (Impératif). Aux yeux de Chabert cette entrevu à tout l’air de l’enchanté et la proximité de sa femme n’est pas à lui déplaire »comme par enchantement ».
B) Tristesse
Cependant on remarque de l’amertume et du regret dans les actions et paroles de Chabert « oublier mes malheurs ». Les «deux grosses larmes ..chaudes » représentent toute la tristesse et les regrets qu’éprouve le colonel et le verbe « roulèrent » exprime l’évacuation de ses sentiments, ses pleures remplacent sa parole et à travers ses larmes, Chabert exprime son désarroi. Le prénom « Rosine » évoqué casse tension et rapproche les deux personnages.
II. OBSTACLES
A) Position dominante
La comtesse, ici, a une position dominante, elle garde un ton de supériorité, « Montez-donc ». Ses paroles