Commentaire Compos Du H Risson
Intro :
Fabrice Gabriel (Les Inrockuptibles, 12 mars 2002) décrit « Du Hérisson » comme étant un faux roman animalier, fausse recherche autobiographique et faux livre à la mode avant d'ajouter « Du hérisson ne raconte rien, bien sûr, sinon la fable d'un livre en cours, bricolé par un écrivain au travail, assis donc à sa table où se tient un " hérisson naïf et globuleux ”… ». Entre incipit ne donnant que de brèves réponses aux questions habituelles, une forme peu banale, et une histoire peu habituelle ce roman se permet quelques libertés qui en font une œuvre originale. Alors comment, à travers toutes ces spécificités, l'auteur fait il du hérisson un personnage à part entière ?
I
II Un animal qui semble anthropomorphe a) Un hérisson inutile et encombrant...
Dès le début du passage et donc du roman, l'auteur présente l'animal comme étant « naïf et globuleux » sans donné plus de précisions. Les termes « naïf » et « globuleux » sont tous les deux des termes assez vagues, peu valorisant. L'un désignant quelque chose d'ingénue, de simple de peu recherché et l'autre quelque chose de rond qui ne donne pas un aspect mélioratif à la chose. C'est la seule description donnée au hérisson. Il est disposé la sur son bureau, il ne donne pas d'indication sur comment et pourquoi il est arrivé la. On comprend que le hérisson en question embête le narrateur. En effet, il ne sait pas quoi en faire, ni comment s'y prendre. Il est dérangé par cet animal, il veut écrire son autobiographie. Le narrateur va jusqu'à dire qu'il n'en veut pas en disant « il y a tant de choses que j'aurais été heureux de trouver sur ma table, des choses essentielles qui me manquent, tant de choses plus utiles et plus belles qu'un hérisson naïf et globuleux ». Ce n'est pas fréquent de trouver un hérisson sur un bureau, ce qui laisse tout de même perplexe sur cette présence et cette idée de le mettre en avant.
b) … pour mieux dénoncer les traitements que l'homme réserve aux animaux
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