Commentaire lettre xii
Quel définition du bonheur Montesquieu développe-t-il donc?
Selon Montesquieu, atteindre le bonheur passe par les délices d’une « vie champêtre » de sorte qu’il nous invite a un renouveau de notre mode de vie.
I- Les délices de la vie champêtre.
A- Une vie pastoral (=bucolique). Selon Montesquieu une vie bucolique garanti le bonheur. En effet on relève dans le texte des anaphores dès adjectifs « doux » et « tendre » ainsi que leur dérivés: « adoucir » (l.23), « tendresse » (l.33), « tendrement » (l.11). Ces anaphores permettent de souligner la douceur de vivre du peuple Troglodyte. Ce peuple de berger pratique un culte païen (polythéiste) comme le montre l’expression: « les fêtes en l’honneur des dieux » (l.24). Ce culte polythéiste fait référence à l’antiquité et plus précisément aux Bucoliques de Virgil, ou il est question de la vie en harmonie avec la nature de berger et de bergère pratiquant la joie de vie frugal. D’ailleurs la « frugalité » (l.26) est ventée par Montesquieu qui fait allusion à la ligne 37 au repas frugal des Troglodytes. B- L’utopie. La référence à la douceur de vivre, à l’Antiquité et à la frugalité son en fait emprunté à un passage de Fénelon, Les Aventures de Télémaque publié 1699. En reprenant les clichés de Fénelon (la vie pastoral), Montesquieu pastiche cette utopie. On constate donc que cette lettre XII est marqué par l’intertextualité vis-à-vis de Virgil et Fénelon.
II- Une invitation à la renaissance.
A- Pratiquer la vertu ; une promesse de