Commentaire paul et virginie

991 mots 4 pages
L3 Lettres {draw:rect} COMMENTAIRE COMPOSE PAUL ET VIRGINIE DE BERNARDIN DE SAINT-PIERRE Bernardin de Saint-Pierre était connu pour être passionné par la nature. Ainsi, dans Paul et Virginie, comme l’action se déroule dans un lieu exotique, l’auteur nous livre de nombreuses descriptions utopiques et extraordinaires de la nature. Plus particulièrement, dans l’extrait étudié, il y accorde une importance particulière puisqu’il la place comme supérieure à l’homme, comme une nécessité incontestable pour l’humanité. En effet, il décrit dans un premier temps la nature comme un moyen de fournir l’heure et le temps : « Dès que le chant du coq annonçait le retour de l’aurore, Virginie se levait », « Bientôt après, quand le soleil dorait les pitons de cette enceinte, Marguerite et son fils se rendaient chez Madame de la Tour ». La nature a donc un rôle indéniable de repère. Elle est essentielle à leur vie. Par ailleurs, la nature a également pour fonction de fournir toute la nourriture et tous les besoins du quotidien. On peut aisément l’associer à la corne d’abondance de la mythologie grecque : « Virginie […] allait puiser l’eau à la source voisine », « berceau de bananiers, qui leur fournissait à la fois des mets tout préparés dans leurs fruits substantiels, et du linge de table dans leurs feuilles larges, longues et lustrées », « une nourriture saine et abondance développait rapidement les corps des deux jeunes gens». Tout est dans l’exagération, la démesure. Les humains n’ont pas besoin de travailler la terre, elle leur offre déjà généreusement le nécessaire. On ressent ainsi une osmose entre les hommes et la terre : les hommes traitent correctement la nature alors elle leur fournit l’essentiel. Par ailleurs, il est intéressant de souligner que les verbes et les adjectifs qu’emploie Bernardin de Saint-Pierre font également référence à la nature : « ombrageaient », « lèvres de corail », « brillaient », « rayonnaient ». La nature et l’homme font donc

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