Commentaire sur Rousseau

Introduction :
Ce texte est un extrait du Discours sur les sciences et les arts écrit par Jean-Jacques Rousseau, philosophe des Lumières et écrivain, qui fait son entrée dans la littérature en remportant le concours organisé par l'Académie de Dijon.
Le but de ce concours était de répondre à une certaine question où il s'agissait de déterminer « Si la contribution des sciences et des arts a contribuer à épurer les mœurs. »
Rousseau soutient une thèse particulière dans son discours, puisque d'après lui, les sciences et les arts ont corrompu les mœurs et propose d'en donner des preuves historiques. Le texte se nourrit de référence à l'histoire de la Rome antique. Pour rendre sa thèse plus vivante, Rousseau utilise la prosopopée qui est le fait de faire parler un mort ou un absent.
Dans l'extrait, il s'adresse à Fabricius, un homme politique romain du IIIe siècle avant J-C, scandalisé par la décadence de Rome.
Nous verrons donc les effets des sciences et des arts sur la société mise en relief par le caractère oratoire du texte puis nous aborderons l'extrait plus en détail.

Tout au long du texte on remarque que Rousseau utilise différents procédés et figures de style.
Dans son discours, il vante les mérites du passé et des anciens romains qui vivaient simplement et qui aimaient le bien comme le montre les phrases « que sont devenus ces toits de chaume et ces foyers rustiques qu'habitaient jadis la modération et la vertue » L.3/4 et « simplicité romaine » L.5.
Durant l'époque du passé radieux, les romains étaient les maîtres des nations. Leur décadence morale va entraîner la chute de l’empire. Les romains se doivent, selon Fabricius, de pratiquer la vertu pour se montrer dignes de la puissance dominatrice que les dieux leur ont accordé et pour servir d’exemple aux peuple conquis. On peut citer les phrases « Les maîtres des nations » L.7, « vous avez arrosé de votre sang la Grèce et l'Asie » L.9, et « dépouille de Carthage » L.10.

Rousseau