Commentaire d'un roi sans divertissement
La fin de ce roman est assez inattendue, et surtout absurde. En effet, ce passage nous décrit tout d’abord la décapitation d’une oie. Anselmie rapporte à Saucisse ce que lui à demander Langlois, c'est-à-dire de décapiter une oie. Le style d’écriture est un style familier. Les mauvais accords de temps, et les fautes de tournure de phrase accentuent le fait qu’Anselmie est une femme qualifiée de « bête ». Voici quelques exemples d’erreurs de conjugaison : « J’y ai dit » au lieu de « je lui ai dit », « J’y dis » au lieu de « J’ai dis » ou encore « j’y ai donné » au lieu de « je lui ai donné l’oie ». Tout ceci, met en évidence l’ironie de ce texte, et montre au lecteur la stupidité dont fait preuve la paysanne. Après avoir dégagé le style d’écriture, nous allons nous attarder sur la « décapitation de l’oie ». Quand Anselmie coupe la tête de l’oie, Langlois reste à l’écart ce qui nous démontre que ce n’est pas la mort de l’oie qui l’intéresse mais quelque chose d’autre : « Et Langlois, qu’est-ce qu’il faisait ? – Se tenait à l’écart » .Nous pouvons voir également que Langlois a toute autorité sur Anselmie, car il lui donne des ordres : « Donne » ; « Tiens la voilà. Et va t-en ». Giono joue beaucoup sur les mots, et sur la forme