Commentaire d’un extrait du discours du général de gaulle du 4 septembre 1958
Commentaire d’un extrait du discours du général de Gaulle du 4 septembre 1958
« […] Le pays sait que la Ve république apporte avec elle une chance et un espoir, alors que la IVe ne portait plus en elle qu'échecs ou abandons. […] Au-delà des textes juridiques, fussent-ils les meilleurs, et encore imparfaits comme le sont les textes et les hommes, vous choisirez entre la volonté de résurrection nationale et l'effacement de notre pays, En réponse à un homme qui tient de l'histoire le droit de nous appeler en témoignage, mais dont l'entreprise ne peut tenir que de vous sa légitimité. […] Une fois de plus, français au rendez-vous de la république et au rendez-vous de l'histoire, vous allez entendre le Général de Gaulle. » Ainsi fut introduit le discours de Charles de Gaulle du 4 septembre 1958 par André Malraux, célèbre écrivain et homme politique français.
Le général de Gaulle se retire de la scène politique lorsque le peuple français approuve la constitution établissant la Quatrième République, en octobre 1946. Celle-ci, fatiguée par son déséquilibre persistant, est rapidement mise en péril par la crise que suscite la question algérienne. René Coty se tourne vers le général de Gaulle le 29 mai 1958 pour lui proposer la présidence du Conseil, celui-ci accepte et revient ainsi dans la lumière de la scène politique. Il est investit par l’Assemblée Nationale le 1 juin 1958. La loi constitutionnelle du 3 juin lui confie, avec son gouvernement, le pouvoir constituant. Elle en précise les limites de fond et de forme. On y trouve les exigences du suffrage universel, d’une séparation réelle des pouvoirs, de la responsabilité du gouvernement, de l’indépendance judiciaire et que les rapports avec les peuples associés soient organisés. Par ailleurs le projet devra être soumis à l’approbation nationale.
Dans son discours du 4 septembre 1958, Charles de Gaulle présente le projet de Constitution, élaboré