compte rendu
GROUPE 05413
COMPTE-RENDU PREPARATOIRE SUR LE THEME DE LA LIBERTE
TRAVAIL REMIS PAR DAPHNEE MARISE DORVIL
19 NOVEMBRE 2014
Dans son essai philosophique, intitulé « L’existentialisme est un humanisme », publié en 1946, Jean-Paul Sartre, écrivain français, décrit l’homme comme seul maître de son destin, c’est l’homme qui décide ce qu’il veut être dans sa vie. L’homme, selon lui, nait sans but et c’est à lui que revient la possibilité de définir son avenir par ses actes. Parallèlement, Burrhus Frederic Skinner, écrivain américain, dans son ouvrage intitulé « Par –delà la liberté et la dignité », décrit l’homme comme un produit de la société. Selon lui, l’homme est le fruit de son environnement qu’il aurait façonné avec ses propres mains.
« L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre que l’ensemble de ses actes, rien d’autre que sa vie », déclare Jean-Paul Sartre. Selon l’auteur, l’être humain construit lui-même son avenir en ce sens que c’est à lui que revient toujours la décision de déterminer le cours de son existence. L’être humain se définit par l’ensemble de ses actions, mais aussi par ses projets pour le futur.
« Si, en effet, l’existence précède l’essence, on ne pourra jamais expliquer [l’homme] par référence à une nature humaine donnée et figée; autrement dit, il n’y a pas de déterminisme, l’homme est libre, l’homme est liberté ». Pour Sartre, cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L’homme est donc libre car sa nature n’est pas préétablie. Ce sont les gestes qu’il posera, ses projets et ses choix qui détermineront sa nature.
« Dans la perspective scientifique, l’individu est membre d’une espèce façonnée par les contingences évolutives de survie, manifestant des mécanismes de comportement qui le placent sous le contrôle de l’environnement dans lequel il