I. Il est plus facile de se connaître soi-même
Depui lenfance on ne quitte pas son soi la conscience me permet de me rendre compte de mon existence, de savoir que j'existe, je me connais ,je sais ce que je suis, je sais quelles sont mes réactions dans telle ou telle situation... moi seule dispose d’information sur ma vie, moi seule l’ai vécue. ce vécu caractérise ma manière unique d’être au monde. pour descartes la conscience de l'existence des autres est ma premiere certitude, mais me rendre compte de l'existence des autres c'est dabord me rendre compte de ma propre existence. Faire la connaissance dautrui n’est pas tres facile, cela peut prendre des mois, des annees avant de pouvoir bien la conaitre et encore peut on etre vraiment sur de ces conaissances envers elle ? comprendre ce que l’autre vit, ce ne sera jamais la même chose que le vivre.. Cette conaissance est sans doute moins facile que la connaissance que j’ai de moi-même. Je n’ai même pas besoin de penser pour me connaître, il me suffit d’être. Pourtant, connaître quelqu’un « facilement », ce n’est pas seulement le connaître immédiatement :Si je peux, facilement, avoir des informations sur moi, puis-je aussi facilement avoir des informations sur toi ?, Est-ce à dire que je peux connaître même le plus parfait inconnu plus facilement que moi-même parce que je lui suis extérieure ?
Ce que je peux connaître de l’autre restera pour moi toujours imparfait, incomplet.
Nous pouvons donc dire dans un 1er temps que la connaissance de moi-même est plus facile à élaborer que la connaissance d’autrui.

II. Mais le recul nous amène à plus facilement connaître autrui autrui semble être l’objet d’une connaissance simple : il est là, il est un corps, un objet de perception. il est un peu moi aussi malgré la différence. Autrui ne semble pas faire de difficulté parce qu’il est déjà donné. Il s’offre à mon regard. On pourrai alors dire qu’il est alors facile de le connaître : il me suffit de le décrire. Par exemple