Condition paysanne en France du XIXème sicèle
À la fin du XIXe siècle, le monde paysan a effectué une première révolution et a connu son apogée, l'agriculture s'est modernisée et le marché agricole s'est unifié; la paysannerie a un poids important dans la vie politique du pays. Au début du XXe siècle, elle semble entrer dans une phase de déclin, une vaste redistribution des hommes est en cours sur l'ensemble du territoire, l'agriculture n'est plus la seule source de production, le secteur industriel est en plein essor et la civilisation urbaine pénètre les campagnes. L'exode rural est cependant plus tardif en France qu'ailleurs, et ce n'est que lors des Trente Glorieuses que la modernisation réelle de l'agriculture et du statut du paysan, qui périclite, remplacé par le statut d’exploitant agricole, est effective.
De l'année 1945 à aujourd'hui
En France, aux yeux de l'administration (notamment de l'INSEE), le paysan est un agriculteur quand il est professionnel, et l'agriculture une branche de l'industrie qui doit être organisée selon les mêmes principes: spécialisation, mécanisation, standardisation, diminution de la main d'œuvre, importance du secteur de la finance et du commerce.
Une tranche importante de paysans français qui n'adhèrent pas à ce modèle, revendique farouchement l'appellation de paysan, souvent pour se démarquer de l'agriculture productiviste et/ou par souci de ne pas rompre avec leurs racines, leur appartenance à la terre. Par exemple le syndicat de la confédération paysanne.