Conditions de travail
L’organisation est primordiale dans les conditions de travail. En effet, pour réussir à mettre en place de bonnes conditions de travail, comme chez les routiers ou pour la construction du savoir-faire de prudence dans le bâtiment, on remarque :
* Tout d’abord, qu’il apparaît que les formes anciennes d’organisation du travail sont néfastes pour le salarié. En effet, du fait de l’aspect totalitaire dans l’organisation familiale/domestique qui rejaillit jusque dans la vie privée. De plus, L’organisation taylorienne ( modèle de standardisation et de variété ) quant à elle a de nombreux impacts, tant sur le plan physique que sur l’ ennuie profond des salariés.
* Cependant, les nouvelles organisations sont plus exigeantes sur le plan de l'intensité. En effet, Serge Volkoff (auteur de « Conditions de travail en France ») distingue deux types de contraintes : -industrielle qui se traduit par des normes de production fixée par les salariés.
- marchande qui s’explique par le besoin d’adaptation à la demande.
Cependant, ’au début des années 80, les deux contraintes étaient distinctes, celles-ci s’accumulent de plus en plus : exigence d’une productivité minimale pour le salarié avec de surcroît adaptation aux périodes de pointes. Pour le salarié, cela se traduit par des rythmes élevés et des situations d’urgence perturbatrices et néfastes sur le plan nerveux.
* On prend aussi en compte les conséquences de l’intensification avec la hausse des rythmes entraînant le surcroît d’efforts requis. L’intensité accrue est ressentie par l’organisme comme une agression, celui-ci réagit alors par une rigidification (solidification = c’est-à-dire une contraction des muscles) ce qui entraine des douleurs. L’urgence ne permet nécessairement pas d’adopter des postures optimales. C’est le cas en particulier pour les emplois cumulant les deux types de contraintes,