Conduite du changement
Introduction
Il y a quelques temps je parlais avec le dirigeant d’un opérateur de télécommunications de l’évolution de son entreprise. Il fit successivement 3 constatations : tout d’abord, il me dit la nécessité de restructurations annuelles ; puis il remarqua que ce changement perpétuel, parfois franchement brutal, devait être difficilement supportable pour ses collaborateurs ; il me fit alors observer, avec étonnement, l’évolution survenue depuis le début de sa carrière, chez un fabricant de matériel informatique : à cette époque le plan d’action à 5 ou 7 ans était roi !
Tout ce texte est dans cette constatation : l’entreprise moderne a connu en vingt ou trente ans une évolution dont peu de personnes ont pris la mesure. Car c’est sa nature même qui a changé et ce changement a mis en échec ses modèles traditionnels de pilotage. Elle est devenue, apparemment, ingouvernable.
Apparemment seulement. Nous allons voir comment reprendre la situation en main.
Qu’est-ce que la « conduite du changement » ?
La « Conduite du changement » est un terme pompeux utilisé faute de mieux.
Qu’entend-on par changement ? La notion de changement est liée à la notion de volonté et de décision, ou, plus exactement, de non réalisation d’une décision. Si une personne ou une organisation n’obtiennent pas ce qu’elles désirent, elles doivent changer. Bref, le changement de « conduite du changement » n’est pas n’importe quelle évolution, c’est une évolution réussie, c’est-à-dire une évolution qui donne la capacité d’obtenir ce que l’on veut de son environnement.
La « conduite du changement » est donc au cœur de la vie. Il s’agit du travail nécessaire à la réussite de ses décisions. C’est un travail d’apprentissage, c’est-à-dire de modification de la nature de l’homme ou du groupe humain.
Exemple : je veux être champion olympique, je ne peux l’être actuellement (nécessité de « changement »),